Depuis la reconnaissance par l’UNESCO de la tradition équestre française comme patrimoine culturel immatériel en Décembre 2011, la question d’une définition précise de ce patrimoine a souvent été posée, et il n’y a jamais vraiment été répondu.

Peut-être estime-t-on que le texte de l’UNESCO se suffit à lui-même ? Commençons par le rappeler dans son intégralité:

« L’équitation de tradition française est un art de monter à cheval ayant comme caractéristique de mettre en relief une harmonie des relations entre l’homme et le cheval. Les principes et processus fondamentaux de l’éducation du cheval sont l’absence d’effets de force et de contraintes ainsi que des demandes harmonieuses de l’homme respectant le corps et l’humeur du cheval. La connaissance de l’animal (physiologie, psychologie et anatomie) et de la nature humaine (émotions et corps) est complétée par un état d’esprit alliant compétence et respect du cheval. La fluidité des mouvements et la flexibilité des articulations assurent que le cheval participe volontairement aux exercices. Bien que l’équitation de tradition française soit exercée dans toute la France et ailleurs, la communauté la plus connue est le Cadre Noir de Saumur, basé à l’École nationale d’équitation. Le dénominateur commun des cavaliers réside dans le souhait d’établir une relation étroite avec le cheval, dans le respect mutuel et visant à obtenir « la légèreté ». La coopération entre générations est solide, empreinte de respect pour l’expérience des cavaliers plus anciens et riche de l’enthousiasme des plus jeunes. La région de Saumur est également le foyer des enseignants, des éleveurs, des artisans (selliers, bottiers), des services vétérinaires et des maréchaux ferrants. De fréquentes présentations publiques et des galas donnés par le Cadre Noir de Saumur contribuent à assurer la visibilité de l’équitation de tradition française. »

Abordée lors des premières éditions des « Rencontres de l’équitation de tradition française », la réponse à cette question fait l’unanimité pour reconnaitre qu’il s’agit d’un patrimoine vivant dont nous sommes tous dépositaires. Les plus cultivés ajoutent que c’est un patrimoine dont les livres portent la trace et l’enseignant répond que c’est la base de ce qu’il enseigne.

Mais nous avons aussi un certain nombre de réponses libres ajoutées par certains :

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